Le petit bonhomme sous la lune

Certains m'ont sorti que la grosse patte en premier plan pouvait être un monstre sans se poser la question de savoir s'il s'agissait d'une gargouille comme celle au pied de l'homme. J'avais malencontreusement éclairci les lanières de son blouson, du coup, d'autres ont pensé qu'il s'agissait de bretelles pour les ailes derrière lui. Là, c'est de ma faute.
Mais parfois, je me demande si les gens n'essaient pas trop de rentrer dans notre tête. à force de réfléchir, ils se retrouvent à user des clichés, comme les gargouilles qui ne sont pas des monstres ( vivants ) et les ailes qui sont, elles, réelles.
On peut remarquer que les gens percutent plus sur l'horreur que sur l'angélique.
Je n'aime pas que l'on se reporte sur moi en me posant des questions qu'ils pourraient répondre eux-même.  La facilité est un obstacle à l'imaginaire. En connaissant la personne, les gens sont tenté de lui demander des explications parfois creuse. On ne demande pas à un auteur ce qu'il fait, on rentre dans son univers et y voit ce que l'on veut.
à moins que je ne sois tellement mauvais que l'on soit obligé de me demander ce que j'ai fait.